Ce printemps, Locatus a procédé à des comptages dans 53 zones commerciales du Benelux. 46 d’entre eux ont été effectués aux Pays-Bas, six en Belgique et le centre de la ville de Luxembourg a également été compté. Sur la base de ces résultats, nous examinons l’évolution du nombre de passants à l’issue de l’épidémie Covid. La conclusion est que le redressement post-Covid se poursuit.
Reprise moins marquée des points les plus fréquentés
Le nombre de passants dans les magasins a augmenté de 6 % ce printemps par rapport aux comptages précédents. Mais le nombre de passants aux points les plus fréquentés est encore inférieur de 40 % en moyenne à ce qu’il était avant l’arrivée du Covid. La Belgique notamment est encore moins performante dans ce domaine. En Belgique, les résultats des six comptages effectués au point le plus fréquenté ont même montré une légère diminution par rapport au comptage précédent.
Temps printanier mitigé
Ce qui n’a pas aidé à l’affluence des rues commerçantes ce printemps, c’est le temps mitigé. Les samedis où nous avons procédé aux comptages, les conditions météorologiques étaient raisonnables, mais nous n’avons pas eu le temps de terrasse des années passées en mars et avril. Le printemps 2023, moins clément, a certainement affecté l’affluence dans les villes.
Lente reprise après l’inversion de la tendance suite au Covid
Nos comptages aux Pays-Bas et en Belgique ont également montré des baisses d’une année sur l’autre en raison du Covid, suite à la diminution du nombre de magasins dans les centres-villes. En 2019, près de 15 % de personnes de moins qu’en 2011 se sont promenées dans les rues où Locatus a effectué des comptages.
S’il n’y avait pas eu le Covid et si cette tendance s’était poursuivie, le nombre de passants aurait été entre 75 et 80 % de celui de 2011 (voir la ligne pointillée orange dans le graphique). En raison du Covid, ce chiffre est passé à environ 50 % (par rapport à 2011).
En extrapolant la tendance du nombre de passants au cours des trois dernières années (ligne pointillée grise dans le graphique), nous observons une nette tendance à la hausse et on peut s’attendre à ce qu’avec le temps, nous reviendrons à un nombre correspondant à la tendance historique normale.
Les différences entre les centres-villes sont diffuses
De grandes différences peuvent être observées entre les différentes zones commerciales. La différence déjà constatée lors de l’épidémie Covid demeure perceptible. Les centres où l’offre journalière est relativement élevée (par ex. Hellevoetsluis, Ridderkerk et Wijchen) ont diminué beaucoup moins pendant le Covid que les centres où cette offre est moins importante. Il ne s’agit certainement pas des centres les plus fréquentés, mais la différence par rapport à 2019 est moins importante que dans les centres où l’offre quotidienne est moins dominante, comme Dordrecht et La Haye, par exemple.
Toutefois, les développements locaux jouent également un rôle important. L’extension des zones commerciales permet aux passants de se répartir davantage à travers la ville, ce qui réduit l’affluence aux endroits les plus fréquentés. C’est le cas, par exemple, à Hasselt (Belgique), où le centre a été agrandi par le Quartier Bleu, et à Terneuzen (Pays-Bas), où le Kennedy Retailpark a été ajouté sur le côté sud.
Conclusion
Le nombre de passants n’a donc pas encore retrouvé son niveau d’avant le Covid. Cependant, la différence significative avec 2019 doit être nuancée. D’une part, les chiffres pré-corona étaient déjà en baisse ET il existe un certain nombre de centres présentant un développement ayant pour effet que le nombre de passants au point le plus fréquenté diminue quoi qu’il en soit.
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