En 2017, la vacance d’immeubles commerciaux a augmenté en Belgique pour la 10e année consécutive. Au 1er janvier 2018, non moins de 21 027 immeubles commerciaux étaient vides, soit 858 de plus qu’une année auparavant. L’augmentation continue s’applique tant au nombre de points de vente qu’au nombre de mètres carrés.
Le taux d’inoccupation le plus élevé a été enregistré en Wallonie (11,6%), suivie de la Région bruxelloise (11,0%), tandis que la Flandre a réalisé des performances nettement meilleures que les autres (9,3%).
Taux d’inoccupation national versus taux d’inoccupation par région
Seules les deux provinces du Brabant ont un taux d’inoccupation (très légèrement) en baisse, alors que dans toutes les autres provinces, on observe une augmentation. Une fois encore, la plus significative à Bruxelles.
La tendance la plus inquiétante est observée lorsque l’on s’attarde aux différents types de zones commerciales. Les centres commerciaux, les concentrations à grande échelle et les immeubles de commerce solitaires de détail n’ont un taux d’inoccupation ‘que ’ d’environ 6 à 7 %. En revanche, l’inoccupation dans les zones commerciales principales et les centres commerciaux principaux atteint à présent des niveaux de 17 % et de 15 %. Cela signifie qu’environ un immeuble commercial sur six est vide dans ces secteurs.
Une grande partie des immeubles inoccupés au 1-1-2017 est restée vide. La mode & le luxe représentent la plus grande part de l’augmentation des taux d’inoccupation. Ce n’est pas très étonnant. Nous constatons dans de nombreux pays que la mode vit des moments très difficiles.
Une évolution positive est le fait que de nombreux immeubles vacants ont disparu du stock, plus de 3 000 d’entre eux (un changement est donc en train de s’opérer). Néanmoins, le taux d’inoccupation augmente. En partie parce que 1 218 nouveaux immeubles se sont ajoutés qui, alors qu’ils sont totalement achevés, restent vides.