Ces dernières années, nous avons vu le risque de fermeture d’un magasin augmenter régulièrement. Début 2020, le Retail Risk Index a même atteint le score le plus élevé de ces dix dernières années. Qu’est-ce qui se profile lorsque les magasins seront à nouveau autorisés à ouvrir ? S’agira-t-il d’un champ de bataille ou d’une reprise résiliente ?
Pour répondre à cette question, nous examinons à la fois le passé et l’avenir : d’une part, les données concrètes sur tous les changements de vitrines au cours des dix dernières années et, d’autre part, l’impact attendu de la Covid-19 et les conséquences économiques de la pandémie.
Le Retail Risk Index est calculé chaque année pour plus de 250 000 magasins aux Pays-Bas et en Belgique. La force de l’indice réside dans la combinaison d’indicateurs et la profondeur de l’analyse.
Les résultats sont éloquents : dans le groupe de magasins présentant un risque accru, 60 % des magasins ont cessé leurs activités dans les trois ans. En comparaison, dans le groupe des magasins à faible risque, ce chiffre est inférieur à 10%.
Nous avons examiné les résultats du Retail Risk Index 2021 à partir de cinq dimensions :
- Comment les Pays-Bas se comparent-ils à la Belgique ?
- Quelles sont les différences entre les provinces d’un même pays ?
- Quelles évolutions constatons-nous dans les différents types de zones commerciales ?
- Dans quelle mesure les différents secteurs sont-ils vitaux ou vulnérables ?
- Quelles sont les caractéristiques des survivants ?
Une première constatation
Le RRI 2021 montre qu’aux Pays-Bas, 18% de tous les points de vente se trouvent actuellement dans la zone dangereuse, tandis qu’en Belgique, le pourcentage est légèrement plus élevé, soit plus de 20%. À titre de comparaison, ces dernières années, le pourcentage moyen d’arrêts réels était de 10 %.